jeudi 31 mai 2012

Joli mois de mai, happy birthday !


1 an s’est écoulé depuis notre arrivée en Zambie… (déjà ? seulement ?). Vous aurez lu dans les posts précédents le beau cadeau d’anniversaire que nous avons pu partager avec nos visiteurs DAFJCC. Au passage nous souhaitons un joyeux anniversaire à tous les natifs du mois !

Retour ensuite à la mission avec le plaisir de retrouver « notre équipe » mais nous semble-t-il un tournant à négocier, un temps qui ne nous parait plus illimité, un « après-nous » à anticiper… Nous retrouvons les paysages de début de saison sèche et les fraiches températures que nous avions découverts à l’arrivée… façon d’illustrer qu’un premier cycle s’est écoulé (sans doute de plus amples développement dans notre 4ème rapport de mission en cours de rédaction).    

Justement nos correspondants-pays Fidesco, Dennis et Sascha sont en tournée dans le pays : ils découvrent avec plaisir le quotidien de la mission à Chikuni, qu’ils avaient préparée et nous aident à prendre un peu de recul. Et quelle joie de se réunir pour un week-end de retraite avec les autres volontaires du pays ! Joie de parler français, de chanter des airs familiers, de célébrer une messe dans le jardin, d’échanger nos expériences et autres petits trucs, de récupérer la batterie de cuisine des Becquart pour Pauline et Henrike qui entament une nouvelle mission à « Chilubi island ».... Colin, Léopold, Augustin et Timothée ont entonné en boucle le « Bush Gloria » ou « Gloria de la brousse » enseigné par Jo et Alex (profs-bushmen dans l’est du pays). Nous avons une pensée pour les Becq’ et pour Soline dans l’autre hémisphère.


De G à D: En haut: Jo enseignant à Chikowa, Guillaume et Marie chargés de projets à Chipata, Aline, Alex binôme de Jo enseignant la charpenterie, Henrike et Pauline infirmières à Chilubi Island. En bas: Samuel, Augustin, Léo, Magda sage-femme à Chilubula, Timothée et Colin.  

préparation de la messe

Un petit plouf dans la piscine olympique de Lusaka

Duo Colin et Jo

Sans transition dans l’actu de Chikuni, les histoires de cambrioleurs à rebondissements… Nous avions conclu un précédent message sur notre tranquillité retrouvée avec l’emploi d’un veilleur collectif. Mais voilà qu’un voisin est dévalisé en pleine nuit au nez et à la barbe du veilleur sus-cité. La rumeur de « charmes » utilisés par les voleurs pour endormir profondément leurs victimes enfle rapidement mais n’empêche pas notre « watchman » de perdre sa place. La victime du vol, collègue infirmier se rendra même chez un sorcier local dans l’espoir de localiser ses biens dérobés voire de jeter un sort aux coupables qui se dénonceraient alors spontanément, nous a-t-on expliqué… Mais les effractions se poursuivent ça et là, au désespoir de l’unique policier disponible au village… jusqu’à ce qu’une jeune fille (insuffisamment charmée ?) surprenne les cambrioleurs nocturnes… et ampute l’un d’eux d’un pouce à la force de ses mâchoires !!! La petite bande a ainsi été démasquée, arrêtée, et quelque peu exhibée par le policier rassuré, sous prétexte de reconstitution… Vous aurez compris à notre ton, que nous sommes maintenant assez détendus sur le sujet et en avons appris un peu plus sur les croyances bien ancrées dans la population.

A bientôt,
ASCL!

2 commentaires:

  1. Le vol fait partie de la norme.
    Le vol peut être organisé pour obtenir l'embauche d'un gardien par exemple
    ou pour obtenir une augmentation de son salaire.
    Dans ces cas les cérémonies et consultations divinatoires permettent d'exprimer clairement la revendication.
    Parfois c'est simplement pour voler
    En ce cas il faut immédiatement soupçonner le gardien et le renvoyer si la valeur volée n'est pas très importante.
    SI elle est importante il faut peser le pour et le contre entre perdre définitivement les objets volés et risquer de s'en faire piquer encore d'autres.
    On dit bien qu'en Afrique tout se négocie...

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