lundi 30 avril 2012

30 avril : Baboons attack et Vic Falls

Belle journée ce lundi. Petit déjeuner royal au Chanters Lodge : oeufs sur le plat ou brouillés, bacon, céréales, jus de fruits, toasts au beurre et miel...

On prend des forces car on a décidé d'affronter les Vic Falls en plein midi. Les mamans nous ont déposés au musée David Livingstone, à Livingstone (pourquoi elle s'appelle comme ça, la ville, d'après vous ?). Longue découverte des espaces archéologique, zoologique, ethnologique, culturel et artistique. Les papas ont eu du mal à suivre le rythme un peu rapide des enfants. C'est toujours comme ça au musée !

Les mamans, elles, sont allées faire les courses pour le pique-nique.

Direction l'entrée officielle des Vic Falls côté Zambien. Zèbres et babouins font bon ménage avec les boutiquiers, marchands de souvenirs. Mais les jolis singes ont vite changé de visage : Anne-Françoise avait à peine sorti le panier de pique-nique de la voiture qu'une mère a débarqué de nulle part, chipé le sac de bananes et l'a embarqué pour le piller quelques mètres plus loin. On le lui a arraché des "mains" (pas besoin des guillemets en fait) mais elle a réussi à chaparder trois fruits. "C'est les trois que le vendeur nous a offertes" a ri Aline.

Jolie, la maman Baboon. Mais vive aussi pour chiper les bananes !


La brutalité du chapardage nous a échaudés. Pas envie de nous battre avec les singes. Un observateur de la scène, visiblement amusé, nous a proposé de nous installer près d'une boutique et a joué les sentinelles, un lance-pierre à la main ! Nous avons été tranquilles, mais la mère - qui a dû effectuer un stage de survie en Roumanie ! - est revenue avec son bébé accroché au ventre, comme pour susciter notre pitié !

Autre brutalité - pour Colin en tout cas, effrayante - pendant le repas : un pick-pocket ramassé par la police a été aspergé d'eau et emmené manu militari hors du site... Brrrr.

La suite, vous la connaîtrez en regardant les photos de l'album :

Après la passerelle face aux chutes, on est trempé !


  • Des tonnes d'eau qui grondent en tombant dans la faille des Vic Falls
  • Une brume qui se transforme en averse très soudaine, en fonction des sautes de vent
  • Une savane très sèche en amont des chutes, une forêt tropicale très dense, luxuriante en aval
  • Une photo de groupe sec, le même groupe, au même endroit, mouillé !
  • Au loin, le pont du saut à l'élastique, au Zimbabwe
  • La descente au bas des Vic Falls à travers la végétation dense, le long d'une rivière au fond de sable


AFDJCC

dimanche 29 avril 2012

29 avril : en route pour Livingstone et les Vic Falls

Dimanche 29. Levés 6h30 pour être à la messe de 7:00. Joyeuse et tam-tam, mais il est vrai un peu "au saut du lit". Heureusement, nous commençons à maîtriser l'anglais que, à notre grand étonnement, Colin, Léopold et leurs parents maîtrisent parfaitement après un an.

Le petit déjeuner est pris dehors, dans le jardin. Le thé tarde à chauffer sur les brûleurs au pétrole, mais pas le choix : coupure d'électricité avant de partir !

Nous attendons le coup de fil qui confirmera les deux places réservées dans le bus de Livingstone. Las, il n'y en a qu'une de disponible à Monze. Nous choisissons d'annuler et de partir tous ensemble, à neuf dans le 4x4. Valises sur la galerie de toit, et quatre voyageurs dans le coffre. Et c'est parti pour trois heures de route !

Dans l'album photos, vous verrez notre halte à Choma où nous avons pique-niqué, sauté au trampoline et tenté de faire rouler de drôles de grosses boules, qui ont servi à la déforestation du barrage de Kariba.


Nous avons patienté à un passage à niveaux. D'après les dégâts : le train était en train de passer et le camion n'a pas su s'arrêter. Des wagons déraillés et un gros impact sur la cabine du truck !


Ensuite, installés au Chanters Lodge de Livingstone, nous sommes allés au Royal Livingstone accepter le verre de vin blanc promis par Aline et Samuel à tous les visiteurs. Attirés par le nuage de brume pulvérisée par les chutes Victoria, nous avons passé un très beau moment au coucher du soleil. Clin d'oeil au joli "couilles bleues" qui nous a rendu visite !



Un cadre vraiment paisible et magnifique pour une découverte de Livingstone, avant d'aller dîner chez Olga, au grand dam de Samuel qui n'a pas retrouvé le restau typique indiqué dans un guide touristique !

AFDJCC

samedi 28 avril 2012

Monze le samedi 28 avril

Allez, pour ceux qui ont une connexion rapide et la patience de fureter dans cet album : la journée du 28 avril.
Précision : nous avons quand même jeté 50% des photos prises par cinq photographes pendant ce séjour...


  • Chikuni : le petit déjeuner et scènes de la vie quotidienne dans la maison des ASCL. Slurp, du Nutella !
  • Monze : le marché
  • Monze : un squat de piscine
  • Monze : une cérémonie, vavateries et belles images
  • Monze : un "goûter" très pimenté et copieux chez Mo le Palestinien et Teresa l'Irlandaise, patronne d'un centre de kiné exemplaire en Zambie. Un petit speech politique sur la vision de la France par des étrangers : interesting !
  • Pour terminer : l'apéro-chenilles par Constance (en vrai), Samuel et Colin (qui ont recraché, mais ont essayé, eux !)

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Pendant la cérémonie en hommage aux fondateurs du diocèse de Monze.

vendredi 27 avril 2012

Une après-midi cool et un barbecue

Une autre série de photos pour découvrir l'environnement quotidien d'ASCL à Chikuni. Nous avons fini la journée du vendredi 27 cool et avec un barbecue de maïs grillé, viandes diverses, et bon vin sud-africain ! 

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Juliette apprend à laver la lessive à la main, dirigée par Mary, l'aide quotidienne de nos docteurs coopérants.

La soirée barbecue dans le jardin, même pas embêtés par le moustiques !

27 avril : Magoya River le matin

Vendredi 27 avril. Belle journée en perspective. Levés avec le soleil, nous voilà emmenés par les blancs Zambiens vers une destination inconnue : Magoya River.
A quelques minutes à pied seulement : un petit coin de paradis, et au milieu coule une rivière. Beau moment de détente, et belle promenade pour nous à travers les chemins non carrossables, les champs de cotons et les petits hameaux solitaires.

Dont la maison-village du grand-père de la boulangère, Iacintha, patriarche entouré de sa petite troupe. Il nous a offert de drôles de concombres à piques et nous a montré sa seule source d'énergie électrique : un panneau solaire de 30 cm de côté : de quoi recharger une batterie pour regarder un peu la télé les soirs de match des Chipolopolos !

(cliquez sur la photo pour retrouver l'album)


Magoya River en point B, et en A : la maison d'Aline, Samuel, Colin et Léopold



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jeudi 26 avril 2012

L'hôpital de Chikuni, l'école Charles Lwanga de Colin, les Yahourts...

Jour 3 pour les touristes : le 26 avril. Vous avez vu que Juliette accompagnait Samuel dans la tournée des villages avec l'hôpital de brousse ambulant... Avec Aline, nous avons aussi rendu visite à Betty qui assurait la classe la matinée, malgré la période de vacances. (Rendez-vous sur les posts précédents)


Dans l'album que vous irez voir en cliquant sur les photos jointes ci-dessous, vous découvrirez dans le désordre :




  •  Notre visite à l'hôpital de Chikuni, lieu de travail quotidien de nos deux médecins. Nous avons fait le tour des services avec Aline, désespérée de voir aussi peu de patients pour notre passage. Quel calme ! Nous auraient-ils raconté des bobards ? Les vacances ont peut-être joué en notre défaveur, ainsi qu'un plafond nuageux ponctuel susceptible de décourager les malades de venir se faire soigner, en attendant le retour du soleil - qui n'a d'ailleurs pas tardé ! Constance en a profité pour poser avec la chef des sage-femmes (Midwife)... Et sa jolie coiffure.

  • Notre balade sur le chemin de l'école de Colin : le collège Charles Lwanga. Bien calme aussi bicôze vacances. Très sympa, ce parcours au bord du lac, et retour du soleil juste avant Samuel et Juliette. Une Juliette ravie de son expérience et tous les deux mal au doigt à force d'appuyer sur le déclencheur de leur appareil photo !
Manger une crêpe devant son école, Colin n'en avait même pas rêvé. Cool de recevoir les cousines !

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  • Notre fin de journée rigolote dans le jardin ceint d'un mur de briques : Clémentine a réalisé un gâteau au chocolat (Nestlé dessert commandé pour l'occasion !) avec Aline pendant que les quatre autres faisaient les zouaves dans le jardin et sur le 4x4.

  • Le moment le plus intense de la semaine : la confection des yahourts à partir de cinq des dix litres de lait livrés le mercredi. La crème a déjà été mise de côté pour la cuisine ou se transformer en un - ma foi - pas si mauvais fromage que ça. Pas de beurre pour le moment. On vous décrit un peu la scène : Aline sait qu'elle doit se faire toute petite, s'occuper comme elle veut mais surtout pas se mêler des yahourts. Les enfants sont couchés. Et Samuel de dévoiler toute la puissance de son fichu caractère maniaque et autoritaire. Eh oui, les yahourts, ça demande une précision d'orfèvre. Et une concentration à toute épreuve. Surtout en de telles quantités ! D'autant que pour ajouter à la difficulté, il divise en deux les yahourts et... les bifidus ! Bon, on a réussi à le faire se tromper de pots entre les deux, mais pas de drame, il maîtrise la situation. Les pots sont ensuite rangés dans des glacières à température ambiante et constante. En tout cas, nous, on s'est régalé !
Ne pas déranger le scientificuistot pendant la préparation des yahourts hebdomadaires !

Un reportage à l'école de Chikuni en photos

Bonjour aux lecteurs de ce blog.
Aline et Samuel nous ayant autorisés à publier quelques mots et, surtout, des photos en profitant d'une connexion de riches à notre retour en Europe, voici un premier reportage.

Samuel avait emmené Juliette, sa filleule, ce mercredi 26 avril, dans l'hôpital ambulant du Chikuni Mission hospital. Cela fera l'objet d'un autre post, sans doute par Juliette elle-même.

Le reste de la troupe est donc allé déambuler dans le village. Première halte : l'école. Betty, Canadienne et amie de nos hôtes, offrait des cours de rattrapage à de petits élèves des villages alentours, pendant les vacances. Un vrai trésor pour eux ! Ils n'entendent jamais parler anglais à la maison et ne connaissent pas les livres. Ceux de la classe, ainsi que les petits pains de la boulangerie locale, et un verre de sirop, sont leur rayon de soleil.

Cliquez sur la photo pour voir l'album.


Nous avons partagé leur cours un moment, à la suite de quoi les garçons ont foncé sur le terrain de foot. Les fillettes, plus discrètes, ont regardé Constance tracer de drôles de traits sur le sol. Etonnées, elles l'ont vu jeter un caillou dans une case, puis passer à pieds joints d'une case à l'autre dans la poussière. Puis Constance a tendu le caillou à l'une d'elles. Elles ont vite compris ce qu'était la marelle ! Même Betty s'y est essayée ! On a passé un bon moment, vraiment...


Tout l'album en un clic... sur la photo !


A suivre !

Anne-Françoise, David, Juliette, Clémentine et Constance

mercredi 25 avril 2012

Découverte de Chikuni par des touristes

Salut la Zambie !

C'est les Guévart d'Amiens. Arrivés le 24 avril à 14:30 à Lusaka, grâce à Emirates, nous avons ensuite parcouru les trois heures de route qui nous séparaient de Chikuni Mission à bord du 4x4 piloté par Samuel. Quasiment que du bitume :



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A la maison, deux petits monkeys impatients avaient le nez collé à la fenêtre... Quel bonheur de se retrouver. "It was christmas yesterday night" dira Aline le lendemain aux amis croisés sur le route. Valises dévalisées, cadeaux offerts, petits rien qui font un tout... Puis au lit pour une nuit de repos méritée !

C'était christmas ! Merci les Français ! (Cliquez sur la légendepour voir l'album)



Mercredi, journée de découvertes et de rencontres. Le petit dèj avec un bon pain de la boulangerie toute proche. La maison. Le jardin désormais ceint d'un mur et agrémenté d'un cabanon en briques. Le "quartier". Chikuni mission, une sorte d'enclave dans la brousse. Petit tour des lycées, de l'hôpital, coucou au lac... Et découverte le soir de la première longue coupure de courant. Dîner aux chandelles et ouverture d'un Château Margaux offert par Moïse et partagé entre frérots !
Visite au lac tout proche (regardez sur la carte Google)

La suite au prochain épisode...

AFDJCC

jeudi 12 avril 2012

Tranches de mars, avril...

Joyeuses Pâques !!
Holy week, pas aussi reposante que nous l’aurions souhaitée, mais bien joyeuse entre les messes du soir à la bougie (merci Zesco  pour la douce ambiance calfeutrée…), les processions, les baptêmes et communions par dizaines,  les dernières douches de la saison des pluies, et la chasse aux œufs importée pour le plus grand plaisir des enfants du voisinage (incrédules devant la pluie de mashmallows et sucettes, on adapte). Comme dit Léopold « Jesus stopped dying » et ça se fête !! 

Chasse aux oeufs dans le jardin, après 3 secondes d'incrédulité les enfants ont vite saisi le principe!

Les écoliers entament un mois de vacances après le premier « term » de 3 mois. Ils préparent maintenant avec application l’arrivée des cousines à la fin du mois (l’équipe de foot a déjà aménagé des gradins pour les spectatrices…). Colin reçoit régulièrement quelques milliers de kwacha de la petite souris (ou de son alter ego zambien) ce qui n'est pas très pratique pour grignoter les épis de maïs grillés... 

Léo, sa maitresse et son bulletin... Est-ce que j'ai pas une tête de premier de la classe?


  
Quelques tranches de mars (une bonne tartine de mise à jour en fait!):

Dans la foulée des chipolopolos : L’équipe de foot du Chikuni Mission Hospital a triomphé le samedi 24 mars face à celle de Radio Chikuni, avec Dr Samuel sous le numéro 14 (« daddy fourteeeeeen ! ») Nous tairons le score sur internet pour conserver nos bonnes relations…  Les 2 équipes ont débuté le match avec des maillots jaunes de part et d’autre (moyens du bord…) jusqu’au retour de l’émissaire dépêché au village voisin pour ramener un autre jeu de T-shirt...

the victorious Chikuni Mission hospital football team!!!

Changements dans le décor… avec la livraison d’un bloc de 2 autres maisons voisines, toutes ont bénéficié d’un joli coup de peinture. Les travaux envisagés pour clôturer le jardin et protéger la voiture ont été accélérés du fait d’une vague de cambriolages en février… (Recrudescence a priori habituelle en  cette saison où les récoltes de l’année précédente s’épuisent). Vague à laquelle nous n’avons pas échappé et qui nous a bien déstabilisés malgré le maigre butin de notre voleur et l’anticipation que nous pouvions avoir de cette situation (qui fait partie de la préparation de la mission). Aussi le mur monte plus vite que prévu, à la grande joie des enfants qui  y improvisent un chemin de ronde et menacent les passants…  Nous expérimentons les aléas des chantiers de construction : livraisons des briques erratiques quand le camion a pu faire le plein de fuel, travail interrompu par les pluies, défaut de montage des portes qui ne s’ouvrent pas… Autre sécurité et solution gagnant-gagnant, nous nous sommes réunis avec les voisins pour employer un « watchman » (ou veilleur de nuit) qui se trouve être le papa d’une famille voisine, dont le quotidien devrait ainsi pouvoir s’améliorer…

au travail!
"Mansa moudjoulou!" ("les mains au ciel")




Découverte du Lac Kariba début mars…
En jetant un coup d’œil à la carte, vous risquez de sous-estimer le temps de parcours entre Chikuni et le lac, proportionnel à l’état (chaotique) de la piste… C’est ainsi qu’après 10 mois sur place, l’occasion se présente enfin d’y passer un week-end avec nos amis les Becquart, bientôt sur le départ. Le spectacle des baobabs (« allez les enfants, on compte les baobabs ! ») et du lac récompensent l’effort : nous avons découvert  avec émerveillement l’étendue d’eau artificielle (5400 km2) née de la construction d’un gigantesque barrage hydro-électrique entre la Zambie et le Zimbabwe dans les années 50. L’esprit du fleuve « Niamy Niamy » n’aurait d’ailleurs pas apprécié et les Tonga lui attribuent les nombreux accidents du chantier... Les Tonga ont été les premiers à souffrir du projet, qui les a obligés à se déplacer de la vallée du Zambèze vers le plateau, réputé moins fertile. Et leur sort a moins ému l’opinion publique que les campagnes de sauvetage des animaux sauvages sur les îlots lors de la mise en eau…  Toutefois, tout le monde s’accorde aujourd’hui sur le bénéfice de l’ouvrage : nous n’osons pas imaginer l’état de la fourniture électrique sans lui, l’industrie de la pêche bat son plein, celle du tourisme reste discrète mais fait un beau mariage avec le cadre naturel.

Passons rapidement sur la piscine qui a fait la joie de tous, en particulier des enfants qui ont « infusé » tout le week-end, dès 6h30 du matin… Heure douce où les antilopes et les singes venaient grignoter autour de notre chambre.

Emerveillement encore lors de la « sunset » cruise : petit tour des ilôts en bateau pour observer les animaux venant s’abreuver : zèbres, impalas, gnous… les aigles pêcheurs (symboles du pays), les hippos baigneurs, les crocos discrets… (la ferme locale en fait de la maroquinerie à grande échelle) et surtout le coucher de soleil idyllique : est-ce que notre changement de latitude explique notre nouvelle fascination pour le ciel ? Nous avons vraiment l’impression de découvrir son immensité et sa beauté… Les images parleront mieux que nous.

les enfants barbotant toute la journée... ah, non les hippos!



L’automne zambien qui commence nous émerveille chaque jour de ses couleurs : rouge, orange, or pâle ou éclatant, pastels de mauve, gris ou blanc, les fleurs rivalisent d’imagination pour égayer nos journées, et d’ardeur pour s’étendre partout où cela leur est possible , s’emparant de la moindre parcelle, envahissant les arbres cassés par les tempêtes, les ruines diverses, mais aussi les chemins, qui après s’être rétrécis petit à petit deviennent simplement impraticables. Ajoutez à cela les oiseaux bleus ou rouges vifs qui volettent d’une tige à l’autre et  arrêtez-vous aux différents moments de la journée, en particulier, au risque de me répéter, lorsque le soleil allonge ses rayons à l’horizon, le spectacle est permanent… Mais il faut aller au travail, monsieur le sous-préfet, trêve de rêveries, et remontez sur votre vélo !

Beau printemps de vote côté du globe et à  bientôt,
ASCL

mardi 3 avril 2012

Février, Mars... en tranches!

Le temps file… (Indépendamment  du changement d’heure français qui nous ramène pour quelques mois dans le même fuseau horaire). Février et mars se sont avérés bien chargés, nous laissant peu le loisir de relater nos expériences. Avec votre permission, nous vous en proposons quelques tranches dans le désordre…

Du cyprès et des branches de palmiers, que les petites filles tressent en forme de croix.

Tout d’abord, paisible et heureuse semaine sainte à tous… Elle a débuté à Chikuni par un « palm Sunday » pluvieux mais heureux: joyeuse débâcle de la foule processionnaire sous une facétieuse averse de premier avril...

Début de procession... La foule s'est ensuite séparée en trois groupes pour rejoindre 3 églises du village.

... fin de procession sous la pluie: les premiers avaient presque rejoint l'église, les derniers ont trouvé refuge un peu partout. (surpris sans parapluie comme des bleus!!!)

Le départ des Cinq de Monze...
Après bientôt 1 an de mission côté à côte (à quelques 35 km près…) Juliette, Damien, Clarisse, Jacques et Auguste s’apprêtent à regagner la France. Leur mission prend fin, et avec elle celle de Fidesco auprès du diocèse de Monze depuis 8 ans. Conformément à l’objectif de l’ONG, le relais a été passé à un zambien, après plusieurs mois de collaboration avec Juliette, pour gérer les départements « projets » et « santé » du diocèse. L’équipe de construction dont s’occupait Damien a mené à bien les principaux chantiers et a acquis au fil des années de bonnes pratiques, transposées et adaptées aux conditions locales. Le défi a consisté à faire entrer 2 ans de vie en Afrique dans 15 bagages et à répartir entre les volontaires présents dans le pays le matériel  (non je n’ai pas dit «le bazar » !!) accumulé par les prédécesseurs.

Les enfants au bord du lac Kariba... (mais c'est une autre histoire..)

 Au passage, Colin se voit transmettre avec grande joie le vélo de Clarisse (même pas chagriné par sa couleur rose…) et de la lecture française à dévorer. Nous adoptons un de chaton Becquart, qui pourrait être la petite sœur de Nawak, baptisé « peanuts » après âpres discussions. Aline a été la première surprise de renoncer au lave-linge proposé… comme les zambiennes elle prise la qualité du lavage à la main et ne voudrait surtout pas vexer Mary (notre nounou), très efficace en la matière. Nous endosserons le rôle de facteurs-père-Noël lors de la prochaine réunion des volontaires du pays pour redistribuer vaisselle, ustensiles, draps, serviettes, jouets, livres (charme de la transmission d’une collection de lectures qui s’étoffe avec le temps…) et 1 grande caisse de jouets rejoindra bientôt le service de pédiatrie d’Aline.

Nous profitons de notre petite tribune, pour saluer leur travail et leur amitié pendant cette année… sans oublier leurs bons plans de baroudeurs… Les débats gastronomiques nous manqueront (nous  avons remarqué que le premier sujet de conversation des français expatriés était la nourriture…) Nous entrevoyons aussi l’aventure que représente le retour en France et leur souhaitons bon vent, Salut les « cinq à monze » !

A bientôt pour d'autres tranches de vie en Zambie...
ASCL